Acheter des livres jeunesse d’occasion pour ma crèche ou ma MAM

Le plaisir de la lecture pour les tout-petits avec les pros de la petite enfance - Faire découvrir la lecture dans un établissement d’accueil du jeune enfant EAJE, pourquoi ?

 

La lecture possède de multiples vertus pour les enfants comme pour les adultes, pour la concentration, la gestion du stress, ou encore pour la mémoire. Initier les enfants, dès leur plus jeune âge, à la lecture les aide à développer ces facultés tout en favorisant leur éveil et l’acquisition du langage.

La lecture est un moment partagé entre les enfants et avec les adultes dans la crèche et la MAM.

 

La diversité des formats et des genres, avec des livres interactifs par exemple, permettent également de leur faire découvrir le plaisir d’écouter une histoire et de découvrir l’objet livre tout en s’amusant.

 

Quels livres d’occasion acheter pour les enfants de 0-3 ans ?

 

Différents types de livres sont adaptés aux enfants, afin de leur faire découvrir le livre sous toutes ses formes. Certains livres leur permettent de faire cette découverte en autonomie, et d’autres sont plutôt destinés à une lecture par les adultes de l’EAJE et/ou des partenaires extérieurs (association, bibliothèque…).

 

Voici quatre formats de livres permettant aux enfants de découvrir le livre en tant qu’objet, et par extension, la lecture : 

 

  • Les imagiers : Les imagiers sont des formats parfaits pour l’apprentissage en autonomie de leurs premiers mots, grâce aux images. Les imagiers permettent également de familiariser l’enfant avec certaines thématiques (les saisons, les animaux, les aliments…).

 

  • Les livres jeux : Tout comme les livres interactifs, les livres jeux permettent à l’enfant d’utiliser ses sens pour son apprentissage du langage, des couleurs par exemple, de la lecture et pour découvrir le contenu d’un livre de façon ludique.

 

  • les livres pop-up ou livres animés : ouvrages qui ont des mécanismes qui s’ouvrent, bougent… font vivre l’histoire. Ils permettent de capter l’attention des enfants, même des plus petits. Petit bémol : leur fragilité ne permet pas une manipulation directement par les enfants dans la plupart des cas.

 

  • Les livres interactifs : Ils favorisent l’apprentissage du langage, des sons, mais aussi le développement de leurs sens.

 

Il est aussi intéressant d’alterner les moments de découverte du livre et de la lecture en autonomie avec des moments où l’histoire est racontée à l’enfant. Les contes et les histoires courtes, adaptés à l’âge de l’enfant sont l’idéal.

 

Pourquoi acheter des livres d’occasion pour les enfants de 0-3 ans ?

 

L’achat de livres neufs peut rapidement devenir un investissement, notamment pour les livres pop-up et les livres jeux. L’achat de livres de seconde main représente une alternative pour proposer aux enfants des ouvrages variés, tout en faisant des économies et en limitant son empreinte carbone.

 

En plus, dans un EAJE / dans une crèche, il peut être nécessaire de renouveler régulièrement ses livres pour changer les histoires, et garder l’attention des plus jeunes. Là encore, l’achat de livres d’occasion reste une bonne solution, pour faire découvrir la lecture aux enfants.

Il existe de multiples façons d’acheter des livres d’occasion par sa crèche ou sa MAM, n’hésitez pas à les explorer !

 

Article rédigé en collaboration avec le site Livrenpoche

 

Livrenpoche, site internet spécialisé dans la vente de livres et produits culturels d’occasion depuis 22 ans, dépend de la coopérative bretonne ChouetteCoop, basée à Kervignac dans le Morbihan. Cette coopérative à but non lucratif œuvre pour l’insertion professionnelle et le réemploi. Sur son site Livrenpoche, plus de 600 000 articles sont mis en vente à petits prix, dont 8 000 livres destinés à la petite enfance triés par catégorie d'âge.

 

Imagiers, abécédaires, contes, albums… Un large choix est disponible pour initier les enfants au plaisir de la lecture. Acheter des livres sur Livrenpoche permet aussi de réaliser un geste éco responsable et de soutenir leurs valeurs sociales et solidaires.


Acheter des jouets d'occasion pour ma crèche ?

D’après l’ADEME (Agence de la transition écologique), 100 000 tonnes de jouets sont jetées chaque année en France soit 40 millions jeux et jouets au total. Et les jouets destinés aux pros de la petite enfance n’échappent pas à la règle.

La loi AGEC pour les pros de la petite enfance et les jouets

Pourtant pour les collectivités, la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire) a changé la donne, en particulier l’article 58 de cette loi du 10 février 2020 qui lutte contre le gaspillage et pour l’économie circulaire. Elle a introduit pour les collectivités et les achats publics l’obligation d’acquérir des produits issus du réemploi et/ou de la réutilisation et/ou comportant des matières recyclées. Le décret du 9 mars 2021 précise également la liste des produits concernés et les proportions minimales par catégorie d’achats. Les jeux et de jouets pour les crèches, ludothèques, périscolaires…, n’échappent pas à cette obligation. Les collectivités sont dès à présent tenues d’acheter au moins 20 % de jouets issus du réemploi ou de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées dont 5 % issus du réemploi ou de la réutilisation.

Au-delà de cette obligation légale pour les collectivités, l’achat de jouets de seconde main par tous les pros de la petite enfance a de nombreuses vertus : économique, écologique, santé environnementale…

Pourquoi acheter des jeux et jouets d’occasion pour équiper un EAJE (crèche, MAM) ?

 

C’est mieux pour le porte-monnaie

Vous le savez : La création d’une structure d’accueil du jeune enfant impose de nombreuses démarches et un budget important. Lorsqu’on a passé les étapes administratives et que les feux sont au vert pour l’installation, il est alors temps de penser à l’aménagement. Les catalogues de matériels de puériculture professionnels sont de sortie et la liste s’allonge… tout comme le budget ! En ces temps d’inflation et de baisse du pouvoir d’achat, le choix des jouets de seconde main permet de continuer à se faire plaisir tout en préservant son budget.

 

 

C’est mieux pour la planète

La majorité des jouets est aujourd’hui fabriquée en Asie. Ils ont donc traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’à nous. Cela impacte directement la planète avec la production massive de CO2. Par ailleurs, ces jeux et jouets pour bébés sont à durée d’usage courte et à base de matériaux souvent peu ou mal recyclables. Nous allons donc très vite les retrouver dans les poubelles de nos déchetteries. Acheter de seconde main ces jouets pour votre crèche permet de prolonger leur durée de vie et donc d’avoir un impact plus positif sur l’environnement.

 

C’est mieux pour la santé de bébé

L’achat de seconde main permet aussi de limiter la présence de substances nocives dans l’environnement proche du nouveau-né. On connait tous et toutes l’ « odeur de neuf » d’un meuble, d’un tissu, d’un plastique… source de produits toxiques pour bébés. Ces substances viennent à l’ouverture des cartons polluer l’air de bébé et les enfants y sont plus sensibles qu’un adulte (peau plus fine, poumons non matures…). Ces substances toxiques vont mettre plusieurs mois avant de s’évacuer du produit neuf. Il vaut donc mieux acheter des jouets d’occasion qui vont moins émettre de substances nocives. A garder en tête que certains jouets en plastique vieillissent mal et peuvent être sources de COV lors du nettoyage. Il faut comme pour les achats neufs privilégier les achats de produits en matières stables : tissus en coton, bois brut, inox…

 

 

Vous souhaitez acheter des jeux et jouets de seconde main pour votre crèche ? Il faut maintenant partir à leur recherche.

 

Comment acheter des jeux et jouets d’occasion pour équiper un EAJE (crèche, MAM) ?

 

Il faut être vigilant sur la sécurité en particulier le marquage CE présent sur chaque jouet acheté de seconde main. Chaque jouet d’occasion avant d’arriver dans la crèche ou la MAM devra être soigneusement vérifié et nettoyé (avec un produit adapté aux bébés). Un protocole partagé dans l’établissement doit être mis en place pour éviter tout problème.

 

 

Où acheter des jouets d’occasion pour une crèche ?

 

Vide greniers / vide dressing

Vide-greniers, magasin en dépôt-vente… chaque week-end en France des lieux de ventes physiques de seconde main permettent de trouver les choses dont vous avez besoin à tout petit prix. Les dates et lieux sont souvent indiqués sur les réseaux sociaux, dans la presse locale, ou sur des sites spécialisés. Certaines crèches donnent des budgets à leur équipe pour renouveler leur jeux et jouets directement. Il faut alors réaliser un reçu d’achat à des fins comptables (document à présenter en frais professionnels pour le remboursement).

 

Don des particuliers et des familles

Lors de la création d’une nouvelle structure ou via les familles accueillies, vous pouvez faire un appel aux dons de jouets.

 

Site de ventes entre particuliers

Les sites de vente ont tous un rayon jouets d’occasion : Vinted, Leboncoin… vous avez la possibilité de consulter de multiples annonces autour de vous et/ou en fonction de vos besoins. Quelques petits conseils :

  • Un petit comparatif des prix est important pour éviter les mauvaises surprises,
  • Il faut prendre le temps de bien poser toutes vos questions en particulier sur les points de sécurité,
  • les frais de livraison peuvent être chers si vous souhaitez vous faire livrer.

Comme pour les vide-greniers, il faut demander aux vendeurs un reçu d’achat à des fins comptables.

 

Réseaux locaux

Emmaüs vous connaissez surement ? Ce réseau national regroupe presque 300 structures qui interviennent dans les domaines de l’action sociale, de l’insertion, de l’hébergement et du logement… L’argent récupéré par les ventes permet de réaliser leurs actions de solidarité. Vous avez surement une communauté Emmaüs à côté de chez vous, pour la trouver : https://emmaus-france.org/

 

D’autres associations de solidarité nationales ou locales organisent aussi souvent des ventes : Secours populaire, Caritas…Vous pouvez aussi regarder du côté des ressourceries et recycleries ou du réseau spécialisé Rejouons Solidaire https://www.rejouonssolidaire.fr/ . Ces structures locales collectent les objets pour les valoriser et les revendre dans une démarche d’économie circulaire. Elles peuvent fournir une facture à votre crèche sur demande.

 

Magasins spécialisés de jouets

Et oui, beaucoup de grandes marques aujourd’hui ouvrent des rayons « Seconde main » dans leurs boutiques ! On y va pour le choix, tout en restant focus sur le rayon d’occasion pour ne pas se laisser tenter par le reste des produits.

 

Achat de jouets reconditionnés pour ma crèche

La limite de la seconde main : la qualité, l’hygiène et la garantie ! Et oui, on ne sait pas toujours ce qu’on achète : comment les produits d’occasion ont été utilisés, nettoyés, parfois abimés… Mais il existe une solution aussi pour ce sujet : le reconditionné ! Et oui on en est convaincu à TiKoantik, la seconde main est une alternative pour tous les produits de bébés même les plus techniques, donc n’hésitez plus. L’offre de jouets reconditionnés est émergente mais se développe à grande vitesse pour répondre toujours plus à vos besoins.

 


Et pourquoi pas des toilettes sèches dans ma crèche ?

A l’heure de la sobriété et des périodes de sécheresse, nombreux sont ceux, particuliers comme professionnels, qui se posent les questions d’adapter leurs locaux pour faire face à ces nouveaux enjeux. Electricité, chauffage, eau… plusieurs postes de dépenses peuvent être passés en revue.

Si ces différents domaines intéressent plus particulièrement l’aspect technique du bâtiment, intéressons-nous plus particulièrement à la possibilité d’économiser l’eau. De nombreuses pratiques quotidiennes permettent de contribuer à faire quelques économies d’eau : installer des robinets poussoirs (ou à détecteur de mouvements) ainsi que des mousseurs sur tous les robinets, prévoir l’utilisation de Mr Bidon (les enfants vident leur verre dans un bidon en fin de repas, ce qui servira ensuite aux activités ou à l’arrosage des plantes) …

Evidemment il existe un poste de dépenses d’eau non négligeables pour tout bâtiment : si on compte 3 à 12L d’eau par chasse d’eau alors on comprend tout de suite que réussir à se passer plus ou moins complètement de ces eaux de chasse d’eau aura un impact important sur votre consommation.

Si utiliser les eaux de pluie dans les sanitaires n’est pas une pratique autorisée par crainte que les enfants ne puissent boire cette eau potentiellement contaminée, il existe bel et bien une autre façon d’économiser de l’eau dans les toilettes.

Nous connaissons tous le principe des toilettes sèches, que l’on voit fleurir dans les festivals ou bien de plus en plus dans les maisons particulières. Alors combien sommes-nous à connaître une structure d’accueil de la petite enfance équipée de ce genre de toilettes ? bien peu encore ! Que ce soit par souci d’économie ou par choix pédagogique, l’installation de toilettes sèches est une pratique encore peu courante, mais pourtant bel et bien autorisée par la PMI (se renseigner auprès du service de PMI compétent dans votre département, c’est le cas en Morbihan ainsi que dans d’autres départements mais nous n’avons pas l’information pour tous les services).

 

L’aménagement des sanitaires dans les crèches

L’aménagement des sanitaires, conventionnels ou non, pose toujours des questions aux pros de la petite enfance : comment respecter la pudeur de chaque enfant ? comment y être tout de même présent pour les accompagner ? doit-on installer des urinoirs ?... La réponse à toutes ces questions pourrait bien se trouver dans le choix des toilettes sèches ! car en ce qui concerne le design, si vous commencez à vous intéresser à la question vous trouverez une multitude proposition !

Une des conditions requises pour obtenir l’agrément de la PMI est de pouvoir laisser aux enfants le choix d’utiliser des toilettes sèches ou des toilettes conventionnelles, il faudra donc bien penser à permettre l’accès à l’une et à l’autre des installations lors de vos réflexions.

Les premières initiatives ont souvent été portées pour solutionner la problématique qui peut se poser lorsque les enfants sont à l’extérieur : et oui vous savez, les enfants qui veulent aller faire pipi alors que tous les pros sont dehors… ce qui impose que l’un d’entre eux rentre également, laissant par la même occasion le groupe d’enfants avec un pro de moins.

Des toilettes sèches en extérieur

Certaines structures d’accueil ont trouvé la solution à ce problème en installant des toilettes sèches à l’extérieur. Et bien plus que de poser souci aux enfants, ils ont pu constater que cet aménagement était en fait une formidable attraction ! et oui, quoi de plus amusant que de recouvrir son caca avec de la sciure ? faire participer l’enfant aux actes de sa vie quotidienne, on le sait, c’est un pas de plus vers son autonomie, d’autant plus lorsqu’il le fait de manière ludique.

Vous l’aurez compris, cette installation est complètement intéressante pour nos structures d’accueil, tant du point de vue pédagogique (apprentissage du réemploi des déchets, économie d’eau…) qu’économique. En revanche, avant d’adopter définitivement ce système il conviendra tout de même de se poser quelques questions pratiques, notamment en premier lieu concernant la gestion des déchets. Qu’elle soit faite sur place ou par un organisme extérieur il est nécessaire de questionner la fréquence de vidage des contenants, ainsi que l’adhésion de l’équipe qui s’en occupera. Pour les structures déjà équipées cela semble ne poser aucun souci, c’est simplement une poubelle en plus à sortir. Pour ceux qui aimeraient s’occuper eux-mêmes du compostage, il sera tout de même nécessaire de se former de manière plus approfondie (notamment pour apprendre le compostage de ces déchets et les différentes façons de les réutiliser).

Pour ceux qui s’interrogeraient sur l’adhésion des parents, il sera évidemment nécessaire de les informer et de leur montrer l’installation mais les retours sont plutôt positifs, les parents étant de plus en plus conscients des enjeux écologiques de notre temps et de la nécessité d’y sensibiliser nos enfants.

Quant à la question hygiénique qui pourrait interroger certains, aucune étude n’est venue confirmer (ou infirmer) les premières constatations de certaines équipes : les épidémies de gastroentérites seraient moins nombreuses depuis l’utilisation de toilettes sèches. Une tentative d’explication de ce phénomène tendrait à dire que les bactéries étant bien souvent très à l’aise dans l’eau, l’absence d’eau sur les cuvettes des toilettes ferait diminuer leur présence et donc la contamination des enfants.

Photo illustration : Amy Reed sur Unsplash


Les ateliers « du rien » à la Maison de la Petite Enfance de Lanester

L’hiver dernier, les assistantes maternelles de la crèche familiale de Lanester, à leur initiative, ont expérimenté les ateliers « du rien ».

 

Les ateliers "du rien" en crèche, qu’est-ce que c’est ?

Un groupe d’une dizaine d’enfants, entre 10 mois et 3 ans, avec 3 ou 4 pros de la petite enfance. Le groupe investit pendant 1h une salle vide de mobilier et de jouets.

Les enfants sont pieds-nus et vêtus de manière à ne pas entraver leurs mouvements.

 

Les ateliers "du rien" en crèche, comment cela se déroule ?

Le groupe arrive dans une salle de la Maison de la Petite Enfance. Les enfants sont accompagnés de leur assistante maternelle référente, chez qui ils sont accueillis de manière régulière.

Les adultes leur expliquent que l’on va aller jouer dans la salle pendant 1h environ. Les adultes se répartissent dans la salle et s’assoient au sol.

Les échanges par la parole sont volontairement inexistants ou limités au strict minimum.

Les enfants peuvent prendre possession de l’espace à leur guise.

 

Quels sont les avantages des ateliers "du rien" en crèche ?

Pour les enfants :

  • Après les premières minutes de la séance, qui sont généralement consacrées à courir, les enfants appréhendent l’espace de manière très calme. Ils s’observent beaucoup les uns et les autres, s’imitent, cherchent à communiquer.
  • Aucune réaction d’agressivité n’a été observée, les enfants trouvent très souvent eux-mêmes une réponse aux conflits, non violente.
  • Les enfants communiquent entre eux très facilement, pas forcément par la parole. Ils s’observent, s’écoutent, partagent. Des relations riches en échanges se tissent, avec beaucoup de créativité.

 

Pour les pros de la petite enfance :

  • L’adulte se tient disponible pour les enfants s’ils ont besoin d’être rassurés mais ne les sollicite pas spontanément. Il reste disponible, sans être interventionniste. L’ambiance de la séance est calme. Les échanges, même très peu verbaux, sont riches et créatifs !
  • La seule règle « on ne se fait pas mal et on ne fait pas mal aux autres » est très facilement respectée.
  • Les pros de la petite enfance peuvent observer les interactions entre enfants.

 

Pour les enfants et les adultes :

Dans notre société qui évolue de manière très rapide, en permanence, les enfants sont sollicités en tout le temps et partout.

Ces ateliers permettent de « ralentir », d’expérimenter des jeux et relations humaines autrement, en prenant le temps, sans stimuli excessif.

Les enfants y sont sensibles, et les pros de la petite enfance aussi !

 

 

Article rédigé par : Marie Hubert, puéricultrice, directrice adjointe de la crèche familiale de Lanester

La Maison de la Petite Enfance Lucie Aubrac de la ville de Lanester regroupe accueil collectif et accueil individuel grâce à un multi accueil, une halte-garderie et une crèche familiale. Avec une capacité d’accueil de plus de 75 enfants et déjà labellisée Ecolo Crèche, la structure cherche en permanence à questionner ses habitudes et teste de nouvelles pratiques du quotidien, pour le bonheur des petits et des pros de la petite enfance.

 

 


Equiper son lieu d’accueil de l’enfant avec du matériel de seconde main

La création d’une structure d’accueil du jeune enfant impose de nombreuses démarches et un temps considérable de réflexion. Lorsqu’on a passé les étapes administratives et que les feux sont au vert pour l’installation, il est alors temps de penser à l’aménagement. Les catalogues de matériels de puériculture professionnels sont de sortie et la liste s’allonge… tout comme le budget !

Et si, pour une fois, on essayait de raisonner différemment ? Pour une question budgétaire d’une part, mais aussi une question environnementale, dans le but d’éviter la surconsommation.

La sobriété dans l’achat de matériel de puériculture pro

Première étape : établir une liste des matériels indispensables à l’accueil des enfants, des matériels que l’on est certains d’utiliser tous les jours. En prenant le temps, pour chacun d’entre eux, de peser le pour et le contre de son utilité. Commence alors un autre long travail de visualisation, de projection dans notre futur espace, rempli de bébés, d’enfants et de pros de la petite enfance. De quoi ai-je besoin pour les accueillir ? faut-il un banc pour s’assoir, un grand plan de change pour les parents ou simplement un tapis ? des casiers, des porte-manteaux ? mais où vont dormir les tout-petits pour leur sieste du matin ? dans un lit à barreaux dans le dortoir ? un lit bas ne serait-il pas plus pratique qu’un lit surélevé ?...

Beaucoup de questions qui, si on se concentre exclusivement sur le besoin (et non sur l’envie) ne laisseront la place qu’au matériel nécessaire. L’ambition première de toutes les structures d’accueil du jeune enfant est d’assurer la réponse aux besoins primaires des enfants. Et pour cela, nul besoin de dépenser beaucoup, bien au contraire.

Une fois votre première liste établie, la deuxième étape débute. Il vous faut vous procurer ce matériel indispensable à l’ouverture. Là encore de nombreuses questions vont se poser.

Les COV et la santé environnementale pour bébé

Il est aujourd’hui impossible de faire l’impasse sur la question de la santé environnementale. On sait que les enfants passent 90% de leur temps en intérieur, il est donc primordial que cet environnement soit le plus sain possible.

Et en matière de prévention de la santé, travailler à diminuer les sources de pollution de l’air intérieur est un des facteurs clé pour permettre de limiter l’exposition de nos enfants aux polluants en tous genre. Les Composés Organiques Volatils COV sont une des catégories de polluants majeurs repérés par les agences de sécurité sanitaire. Malheureusement, ils sont partout : dans les peintures, les vernis et les colles qui entrent dans la fabrication des mobiliers, des jouets, des tapisseries… Partout !

Certains fabricants travaillent sur la composition des produits pour faire diminuer leurs quantités.

Ce qu’il est également important de savoir, c’est que l’émission de ces polluants est maximale lors de la sortie d’usine. Elle décroît ensuite rapidement dès que le produit est mis à l’air libre. Ainsi on conseille toujours, surtout pour des espaces destinés aux enfants, de déballer le matériel et le laisser en extérieur pendant au moins un mois avant l’arrivée des enfants. L’autre solution bien plus efficace est de s’équiper en matériel qui ont déjà relargués une grande partie de leurs COVs dans leur première vie. Je parle bien sûr de matériels de seconde main.

Equiper son lieu d’accueil de l’enfant avec du matériel de seconde main

Pour beaucoup, seconde main rime avec « ancien », « démodé », « abimé ». Pourtant, ce qu’il serait important de vérifier avant tout, c’est bien la fonctionnalité du produit. Car s’il remplit correctement la fonction pour laquelle il a été créé et qu’il est toujours aux normes en vigueur, le matériel est bien évidemment toujours utilisable.

Une des autres raisons qui pourrait terminer de vous convaincre pour franchir le cap de l’achat de seconde main, ce sera peut-être la contrainte règlementaire imposée par la loi AGEC. Cela ne concerne évidemment que les structures soumises aux marchés publics. Depuis le 1 janvier 2022 la loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire impose aux acheteurs publics de consacrer au minimum de 20% de leurs achats à des produits reconditionnés ou issus du réemploi (le taux varie en fonction des catégories de produits, concernant les matériels de puériculture, le taux minimum est de 20%). La consultation des offres des fournisseurs devra donc permettre de porter une attention particulière à ces critères afin répondre aux objectifs imposés par la loi.

L’imaginaire collectif se borne bien souvent à penser l’accueil de l’enfant comme un endroit propre, sécurisé, harmonieux… ne pourrait-on pas obtenir tout cela avec des matériels de seconde main ? S’ils sont vérifiés et nettoyés les deux premiers critères seront remplis. L’harmonie quant à elle tient beaucoup à des questions esthétiques : des couleurs, des formes, des matières qui se correspondent bien. Et si la « beauté » actuelle, souvent mise en avant par des standards uniformes, ne demandait qu’à être réinventée pour venir se trouver dans des assemblages d’objets colorées, divers et variés ? N’avez-vous jamais remarqué lorsque vous rendez visite à des amis, à quel point ces chaises toutes différentes autour de la table, n’apportent pas une idée de mauvais goût mais plutôt de jovialité, de vie, et enrichissent l’espace dans lequel elles se trouvent ? On pourrait tout à fait imaginer la même ambiance chaleureuse dans un espace d’accueil, où tous les mobiliers et matériels, chinés au gré des besoins, trouveraient leur place au sein de cet espace de vie enfantin. L’accueil n’en porterait alors que mieux son sens et sa définition.

Vous constaterez très vite, en vous équipant de matériels de seconde main, que votre budget sera allégé. De quoi vous permettre une troisième étape, celle de la liste des petits plaisirs : s’équiper de matériels sensoriels, faire intervenir une conteuse, organiser des sorties nature… autant de petits plaisirs qu’il conviendra toujours de réfléchir dans une optique non consumériste mais bien créatrice d’expériences intéressantes pour les enfants, et les pros de la petite enfance !

 

PS : nous n’oublions pas de vous préciser qu’une des habitudes les plus importantes à adopter (bien avant l’achat d’occasion ; tant pour votre vie professionnelle que votre vie personnelle) est d’aérer les espaces intérieurs au moins deux fois 10 min par jour. C’est le moyen le plus simple et le plus efficace de faire diminuer les polluants de l’air intérieur, avec également la limitation des produits ménagers et l’attention portée à leur composition.

 

A propos de l’autrice :

Sophie Garnier est infirmière puéricultrice. Après avoir exercé en services hospitaliers de pédiatrie et néonatologie, elle a ensuite travaillé en PMI (Protection Maternelle et Infantile). Elle a rejoint l’équipe Tikoantik en décembre 2022 en tant que conseillère vente pour accompagner et conseiller les clients professionnels.

 


La DME en structure d’accueil du jeune enfant

L’introduction de la DME - Diversification Menée par l'Enfant - en structure d’accueil du jeune enfant

La diversification Alimentaire en crèche ou MAM 🥄

Comme souvent dans nos articles, vous allez le voir, Tikoantik ne donnera pas de réponse miracle à vos questions : Doit-on mettre en place la DME dans notre crèche ? notre MAM ? Comment le faire ?

Il serait présomptueux de notre part de vous dire quoi et comment faire, surtout concernant cette pratique de la Diversification Menée par l’Enfant. Et oui, aucune étude ne permet de vous dire avec certitude si la DME procure de réels bénéfices, ou au contraire des désavantages.

Aussi, comme pour toute pratique il conviendra de rester mesuré et de réfléchir à ce qui nous semble le mieux pour les enfants, avec comme premier critère de réflexion, sa sécurité.

Les recommandations de Santé Publique France concernant la diversification alimentaire donnent plusieurs indications :

  • Possibilité d’introduire tous les groupes d’aliments y compris les allergènes, entre 4 et 6 mois
  • Introduire de nouvelles textures à partir de 6-8 mois (2 mois après le début de la diversification)
  • Ajouter systématiquement des matières grasses dans les préparations maison (ou dans celles du commerce qui n’en contiennent pas)
  • Retarder au maximum l’introduction des produits sucrés (et de manière limitée)
  • Faire confiance à l’appétit de l’enfant et être attentif aux signes de rassasiement
  • Ne pas forcer un enfant à manger
  • Être attentif à l’environnement de l’enfant notamment en évitant les écrans

Et c’est tout !

Ainsi formulées, ces recommandations ne donnent aucune indication sur la pratique de la DME, dans un sens ou dans l’autre.

La DME c’est quoi ? 🥦

En effet, la DME, au-delà de prôner la « finger food », met en avant toute une approche globale de l’alimentation et de l’enfant :

« La DME englobe la fourniture d’aliments sains, le partage de repas en famille, l’assurance que seul votre bébé met les aliments dans sa bouche, et la confiance en sa capacité à savoir s’il doit manger, ce qu’il doit manger, comment, combien et à quelle vitesse… autant que de lui offrir des aliments saisissables dès le début et de le laisser les prendre avec ses mains. Il est tout à fait possible de décider de ne pas utiliser de cuillère et de purée et de ne pas assurer pleinement la confiance et le respect en votre bébé, c’est ce qu’aborde vraiment la DME. » (traduction personnelle de Defining BLW de Gil Rapley)

Il n’existe donc aucune incompatibilité entre les recommandations officielles et la pratique de la DME. En revanche, si on souhaite mettre en place cette pratique en tant que pro de la petite enfance, il conviendra d’assurer certaines conditions de sécurité pour les enfants, notamment en premier lieu, la formation aux gestes d’urgence en cas d’inhalation.

La DME en crèche, une introduction au gouter ? 🍐

Pour appréhender tous les aspects pratiques de la mise en place de la DME, tant les aspects faciles que les plus difficiles, nous ne pouvons que vous encourager à échanger avec d’autres pros de la petite enfant ayant déjà intégré cette pratique dans leur quotidien : à quelles difficultés ont-ils été confrontés ? y’a-t-il plus de nettoyage à faire ? quels matériels sont vraiment utiles ?

Ensuite c’est au côté cuisine qu’il faudra réfléchir : quels aliments, sous quelles formes… en gardant en tête que la forme ne doit pas être prioritaire face à l’intérêt nutritionnel de l’aliment.

Pour faciliter la transition d’un mode de diversification dit conventionnel, à la DME, peut être pourrait-on commencer par envisager de faire de la DME pour le goûter. Puis si tout se passe comme on l’espère, aborder le déjeuner en finger food. Comme toujours lorsqu’on veut changer ses pratiques, aucune urgence. Aller trop vite en changeant du tout au tout, c’est prendre le risque de faire des erreurs qui nous décourageraient de poursuivre nos efforts. Progressivement on fera aussi des erreurs, mais de moindre ampleur, nous permettant d’apprendre et de corriger.

Le plus important vous l’aurez compris, c’est d’abord et avant tout d’apporter respect et confiance dans les capacités de l’enfant. Avec ou sans cuillère, les morceaux devront être introduits dans les 6 à 8 mois… à vous de décider comment !

A propos de l’autrice :

Sophie Garnier est infirmière puéricultrice. Après avoir exercé en services hospitaliers de pédiatrie et néonatologie, elle a ensuite travaillé en PMI (Protection Maternelle et Infantile). Elle a rejoint l’équipe Tikoantik en décembre 2022 en tant que conseillère vente pour accompagner et conseiller les clients professionnels.


Enfant en tenue bleu et verte ramasse un bout de bois dans la nature

Rapprocher la nature des enfants dans les structures d’accueil collectif : crèches, MAM,…

Rapprocher la nature des enfants dans les structures d’accueil collectif : crèches, MAM,…

Apprendre aux enfants ce qu’est la nature 🌲

Le monde a changé. Depuis que les modes de gardes d’enfants existent (c’est-à-dire depuis très très longtemps), la vie quotidienne a énormément changé et les technologies ont envahi toutes les sphères de nos vies : le travail, la cuisine, les loisirs… et la nature au sens où on l’entend est apparemment moins présente de nos vies.

Je dis « apparemment » car, la nature est-elle vraiment sortie de nos vies ? N’est-elle pas toujours là, quoi que nous fassions ? Nous respirons, nous mangeons, nous observons… tout ça n’est-il pas « naturel » ?

Le plus important ne serait-il pas en priorité pour les enfants de retrouver, reprendre conscience de la présence de cette nature dans nos vies. Savoir qu’elle est là, en permanence, quoi que nous fassions, et que nous en sommes dépendants. Expliquer aux enfants que la nature est à l’origine de tout. Nos corps, notre nourriture, nos meubles (quel qu’en soit la matière), nos vêtements… que tout est issu de la nature, directement ou indirectement.

Les nouvelles générations seront celles de la défense de l’environnement, c’est inévitable. Alors avant de leur demander de s’engager pour cette cause, commençons par leur apprendre à connaître et à aimer la nature qui les entoure. Car comment protéger et prendre soin de quelque chose quand on ne la connaît pas ?

En plus, passer du temps à l’extérieur pour les enfants est une source incroyable de découvertes et d’apprentissages. L’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue et même le goût sont stimulés. Leur sens de l’observation est boosté, la motricité encouragée par les différents éléments à découvrir… et ce sans même avoir besoin que les pros de la petite enfance ne préparent une activité.

Toutes les initiatives permettant aux enfants de passer plus de temps dehors sont bonnes. Suivant l’exemple des pays scandinaves, et de quelques premières structures françaises, de nombreux établissements d’accueil de jeunes enfants commencent à projeter d’organiser les siestes en extérieur.

Commencer par un test de temps nature ☀️

Si on se lançait rapidement dans l’aventure en lançant un premier temps de test ? Il s’agira simplement de prendre vos marques en tant que pros de la petite enfance : repérer où l’emplacement du « dortoir » pourrait être le plus intéressant, quelles professionnelles sont intéressées pour tenter l’expérience… mais aussi recenser le matériel déjà présent dans votre établissement qui pourrait éventuellement servir pour cela, avant éventuellement d’investir plus dans des nouveaux matériels.

Et si vous débutiez votre test en été ? Quelques tapis dehors et ça y est le couchage est en place. Si aucun emplacement à l’ombre n’est possible pour faire dormir les enfants, un système de voile d’ombrage sera suffisant pour les protéger. Avec les températures estivales vous n’aurez pas besoin d’autre chose.

Evidemment si c’est jour de pluie, sans un système de préau il sera compliqué d’envisager de mettre les enfants à l’extérieur pour la sieste. Alors notre test se fera les jours de météo clémente. Et oui, c’est déjà super si tous les jours de beau temps les enfants de la crèche ou la MAM peuvent dormir dehors.

Poursuivre les temps nature et s’adapter aux températures 🍂

A la fin de la période estival, si le test est concluant pour tout le monde, alors poursuivons à l’automne et trouvons des turbulettes adaptées aux températures qui se rafraichissent…

Si après toute cette période, l’expérience se révèle bénéfique pour tous, enfants et pros de la petite enfance, alors il sera temps d’envisager des aménagements plus pérennes… ou pas, finalement est ce que cette organisation gagnerait beaucoup par l’acquisition de nouveaux matériels ? Devons-nous absolument et coûte que coûte faire dormir les enfants dehors tous les jours et par tous les temps ?

Quelques précautions avant de se lancer dans l’aventure 📃

Quoi qu’il en soit, avant même d’envisager les siestes en extérieur dans votre crèche, MAM, ou en tant qu’assistante maternelle, ce qui peut être un grand pas à franchir pour de nombreux pros de la petite enfance, le plus intéressant serait d’augmenter progressivement les temps d’accueil des enfants en extérieur, quel que soit la météo, et quel que soit l’âge des enfants, y compris des bébés.

Passer d’un accueil en intérieur, à un accueil en extérieur. Quand les professionnels auront pu tester (et approuver) les repas, les activités et les temps de transition en extérieur, alors les siestes ne leur feront plus peur. Et même si on s’arrêtait à tous ces temps passés à l’extérieur, sans y inclure les siestes, et bien ce serait déjà un grand pas et un grand bénéfice pour nos enfants. Peut-être qu’au lieu d’investir dans des lits à barreaux spéciaux ou couchettes pour l’extérieur, vous trouverez, après votre période de test, que réaménager l’espace extérieur en le revégétalisant (bac de jardinage enfant…) serait un bénéfice plus important pour les enfants au quotidien dans un premier temps.

A vous de décider où sont vos priorités, ce qui est sûr, c’est que plus la nature sera présente dans le quotidien de nos enfants, plus ils grandiront en conscience de notre dépendance à l’environnement. Protéger la nature ne sera plus une mission mais leur façon de vivre.

« On ne visite pas la nature, on l’habite. »

– Gary Snyder

A propos de l’autrice :

Sophie Garnier est infirmière puéricultrice. Après avoir exercé en services hospitaliers de pédiatrie et néonatologie, elle a ensuite travaillé en PMI (Protection Maternelle et Infantile). Elle a rejoint l’équipe Tikoantik en décembre 2022 en tant que conseillère vente pour accompagner et conseiller les clients professionnels.


Photo illustrant les couches lavables

Tout savoir sur les couches lavables pour bébés

Tout savoir sur les couches lavables pour bébés

Pourquoi utiliser des couches lavables pour bébés ?

Les couches lavables n’ont plus rien à voir avec les langes qu’utilisaient nos grands-mères. Elles ont beaucoup évolué ces dernières années jusqu’à avoir des designs modernes ; elles sont également faciles à mettre et ergonomiques pour l’enfant.  Les couches lavables sont devenues une alternative écologique et économique aux couches jetables. De la naissance à la propreté (environ 2,5 ans en moyenne), c’est près d’une tonne de couches jetables qui est mise à la poubelle par enfant ! Entre 4 000 et 5 000 couches sont en effet nécessaires à un enfant pour être propre. En France, plus de 3 milliards de couches jetables pour bébé sont ainsi commercialisées par an.

Les couches lavables pour bébés permettent donc :

Illustration réduction des déchets

Une réduction des déchets : Les couches jetables prennent des centaines d’années à se décomposer dans une décharge. Les couches lavables, en revanche, peuvent être réutilisées encore et encore, réduisant ainsi la quantité de déchets que vous produisez.

Illustration réduction des coûts

Une économie d’argent : Bien que le coût initial des couches lavables puisse sembler élevé, elles sont bien plus économiques à long terme, car vous n’aurez pas à acheter de nouvelles couches chaque semaine. Pour plus d’économies, vous pouvez acheter des couches ayant des tailles évolutives qui durent plus longtemps et/ou des couches de seconde main. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre mairie ou communauté de communes, certaines proposent des aides au financement de couches lavables pour encourager leur utilisation.

Illustration confort

Plus de confort pour bébé : Les couches lavables sont souvent plus douces et plus confortables pour la peau sensible de bébé que les couches jetables. Elles ont tendance à diminuer les érythèmes fessiers.

Illustration réduction des produits nocifs

La limitation des produits chimiques nocifs en contact avec la peau de bébé : Les couches jetables contiennent souvent des produits chimiques nocifs tels que des parfums et des agents de blanchiment. Leur composition est peu connue et assez opaque pour l’utilisateur.

Comment choisir et utiliser les couches lavables pour bébés ?

Les différents modèles de couches lavables pour bébés

Il existe de multiples modèles mais les couches lavables sont toujours composées de 2 parties : l’une absorbante (que l’on appelle lange ou insert) et l’autre imperméable (que l’on appelle culotte ou couche). La façon d’attacher ou non ces 2 parties diffèrent selon les systèmes.

Illustration couches lavables TE1

Les couches dites TE1 ou « Tout en un » sont celles où la partie absorbante et la partie imperméable sont cousues ensemble. On lave donc toute la couche à chaque change.

Illustration couches lavables TE2

Les couches dites TE2 ou « Tout en deux » sont celles dont la doublure absorbante se fixe sur ou dans la culotte. On peut moduler l’absorption en ajoutant des doublures. Ce système permet également de changer et laver uniquement la doublure pendant 2 à 3 changes, sans laver la couche complète. Au bout de 2 à 3 utilisations, on change et lave l’ensemble (couche et doublure).

D’autres modèles sont disponibles, à choisir aussi en fonction du gabarit de bébé ! N’hésitez pas à tester différentes marques pour débuter : location, prêt ou achat d’un petit nombre de couches.

En options (bien pratiques), on peut ajouter :

  • Un voile qui permet de mettre plus facilement les selles à la poubelle (en polaire lavable ou en cellulose jetable que l’on trouve vendu en rouleau dans les magasins bio par exemple).
  • Une partie absorbante supplémentaire (doublure ou booster, pratique pour la nuit !).

De quoi sont composées les couches lavables pour bébés ?

 

Les matières sont souvent naturelles et renouvelables (coton, bambou, chanvre…). Ce qui va faire la différence entre ces matières ? Le temps de séchage (de très rapide en 1h/2h à 24h), la sensation « peau mouillée » pour bébé et le prix ! Dans tous les cas, vous pouvez choisir des textiles certifiés OEKO-TEX® qui garantissent l’absence de substances chimiques.

Combien faut-il avoir de couches lavables pour bébés ?

 

Le nombre de couches nécessaires par enfant jusqu’à la propreté est variable mais vous aurez besoin d’environ 15 couches pour opérer un roulement entre les couches sales, les temps de lavage et séchage, et les couches propres disponibles. Pour être plus à l’aise, vous pouvez investir dans une vingtaine de couches à votre disposition.

Une petite astuce : la couche lavable a tendance à être plus volumineuse qu’une couche jetable, pensez-y quand vous choisissez les habits de bébé et notamment ces bodys. Un vêtement trop serré peut comprimer la couche et provoquer des fuites !

Comment laver les couches lavables pour bébés ?

 

Avant la première utilisation et si les couches sont achetées neuves, il est nécessaire de les tremper au minimum 12 heures dans l’eau froide et de les laver ensuite plusieurs fois. Ceci gonflera les fibres et maximisera leur absorption. En cas de doute, vous pouvez consulter les instructions de lavage du fabricant.

Le lavage peut être réalisé avec le reste du linge et des vêtements de la famille. Régulièrement, il faudra pour préserver l’absorption des couches réaliser un décrassage : pour cela un lavage classique des couches est nécessaire, puis une machine à laver avec 1/2 verre de vinaigre blanc dans le compartiment à lessive et une cuillère à soupe de cristaux de soude (ou à défaut de bicarbonate) directement dans le linge. Il faut bien rincer après cette étape de décrassage et ne pas la faire trop souvent. Cela peut abîmer les couches.

Et pour répondre à toutes vos autres questions, vous pouvez consulter le guide de l’ADEME :
https://librairie.ademe.fr/developpement-durable/2711-couche-lavable-l-essayer-c-est-l-adopter.html

 

Illustrations de divers artistes sur Canva et d’Angela Madrid


Bébé avec des grands yeux bleus regardant la caméra avec un cube entre les mains et la bouche

Qu'est-ce que l'économie circulaire et le réemploi ?

Qu'est-ce que l'économie circulaire et le réemploi ?

Vive l’achat de produits pour bébé d’occasion !

Seconde main, économie circulaire, de quoi parle-t-on ?

L’économie circulaire est une démarche qui permet notamment de remettre à la vente des biens et des produits déjà fabriqués et qui dorment dans nos placards. Elle développe une manière durable de consommer en limitant le gaspillage de ressources ainsi que la production de nouveaux déchets. Elle est souvent opposée à une consommation du « tout jetable » dite linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter). L’économie circulaire est une démarche qui s’appuie sur le réemploi des produits mais pas seulement : elle travaille aussi sur les aspects d’éco-conception lors de la production des produits, de durabilité des objets, de réparabilité ou encore de tri des matériaux. L’achat de seconde main (ou d’occasion) est donc une partie de l’économie circulaire.

Pour plus d’informations : https://www.ecologie.gouv.fr/leconomie-circulaire

 

Le réemploi ou l’achat/don de produits de seconde main

L’article L541-1-1 du Code de l’environnement indique la définition suivante du « réemploi » : « toute opération par laquelle des […] produits, qui ne sont pas des déchets, sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus ».

Dans le réemploi, le produit après avoir été utilisé par une première personne est donné ou vendu à une 2nde personne pour l’utiliser à son tour… En fonction des produits, la durée d’usage peut être prolongée de manière importante et l’objet avoir de multiples propriétaires ! Dans les produits de puériculture, on peut citer comme exemple les baignoires pour bébé en plastique qui s’abiment peu et constituent un achat idéal de seconde main.

 

Le réemploi des produits de puériculture

L’arrivée d’un bébé nécessite pour les parents un volume d’achat important de matériel de puériculture (poussette, table à langer…) mais aussi de vêtements pour bébé et de jouets. Ces produits sont majoritairement :

  • fabriqués en Asie,
  • chers,
  • à durée d’usage courte,
  • à base de substances mal recyclables voire sources de substances controversées.

L’achat de seconde main de ces produits pour bébé est donc LA solution pour les futurs parents. Certaines personnes sont encore gênées par l’achat de produits d’occasion avec des préjugés qu’on entend souvent : cela fait radin, c’est réservé aux gens les plus pauvres, c’est potentiellement cassé, l’hygiène est doutable… dans ce cas, une alternative est proposée : le produit reconditionné.

 

Le produit reconditionné, une solution dans le réemploi !

C’est un produit qui a déjà servi mais qui est vendu avec une garantie par un professionnel du secteur. Il a été au préalable, et a minima, : testé, vérifié et nettoyé. Avec un produit reconditionné, vous avez tous les avantages de l’achat d’occasion et de l’achat neuf en même temps. Chez Tikoantik, le reconditionnement des produits de puériculture se passe en 5 étapes :

  • Contrôle des normes et des rappels produits,
  • Contrôle des points de sécurité : frein, roue, attaches… tout est vérifié avec soin,
  • Nettoyage avec des produits efficaces tout en étant adaptés pour bébé,
  • Définition des grades d’usures (vous savez avec précision ce que vous achetez),
  • Ré-emballage en limitant la production de nouveaux déchets.

 

Et les circuits-courts dans tout cela ?

Certains produits ne peuvent pas être achetés de seconde main, un exemple pour bébés : les tétines de biberon. Dans ce cas, il faut privilégier la production la plus locale possible (en France ou en Europe) et/ou les produits éco-conçus, à base de substances naturelles par exemple. C’est la même chose pour le reconditionnement qui peut être réalisé en France mais aussi dans d’autres pays. N’hésitez pas à vous renseigner sur le lieu de collecte et celui de reconditionnement de vos produits d’occasion.

 

Pour finir, on a tous et toutes une bonne raison d’acheter un produit occasion plutôt qu’un produit neuf : pour son prix plus abordable, pour préserver les ressources, pour limiter les déchets ou pour sa santé (moins de pollution de l’air intérieur qu’avec un produit neuf) ! Maintenant vous savez tout (ou presque) sur le réemploi.

 


Bébé dans une poussette

Connaissez-vous la santé environnementale et ses impacts sur bébé ?

Ce n’est plus à démontrer : notre planète nous envoie régulièrement des signaux d’alertes afin de nous prévenir de son état de santé. A l’heure où le réchauffement climatique, l’appauvrissement des ressources naturelles et l’extinction des espèces animales s’intensifient, quand est-il de la qualité de notre santé au quotidien ? Comment prévenir et préserver son capital santé quelque soit son âge et son lieu de vie ?

 

Notre environnement agit sur notre santé : le principe de la santé environnementale

 

Que veut dire aujourd’hui être en bonne santé ? Ne pas être malade, se sentir bien dans son corps et son esprit ? L’OMS[1] décrit la santé comme un état complet de bien-être physique, mental et social[2]. En partant de cette définition, nous pouvons nous demander quels peuvent être les facteurs qui influencent sur notre état de santé.

Comme le disait si bien Pierre Rabhi, « La nature offre à la fois ce qui nourrit le corps et le guérit (…) »[3].  Nous vivons constamment dans un environnement naturel avec lequel on est en lien. Nos connexions avec le vivant, qu’il soit végétal, animal ou humain est un fait depuis des millénaires. Sans ces ressources indispensables, nous ne pourrions pas être tel que nous sommes aujourd’hui. Cette approche systémique s’ancre dans le principe d’une seule santé (One Health). Elle est basée sur l’interdépendance de la santé humaine, animal/végétale et environnementale que ce soit à notre échelle locale ou à l’échelle planétaire.

Cette notion d’interdépendance en santé mis en lien avec l’ensemble des facteurs pouvant altérer notre bien-être, démontre les connexions entre notre environnement et notre santé.

Le concept de la santé environnementale est apparu officiellement en 1994. Il comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. (…) »[4]. Cette description met en lumière l’omniprésence d’une multitude de facteurs pouvant influencer notre santé. Quelles sont les facteurs bénéfiques ou à risque pour notre santé ? Peut-on réussir à en déterminer certains dans notre habitat, lieu de travail, commune, région ? A-t-on la possibilité d’agir sur tous les déterminants de notre santé et de notre environnement ?

 

Les femmes enceintes et les bébés : un public sensible

 

La période des 1000 premiers jours de vie (de la conception aux deux ans révolus de l’enfant) est un moment de grande vulnérabilité. En raison de leur croissance rapide, leur physiologie particulière (respire, boit et mange plus qu’un adulte par rapport à leur unité de poids/taille) et leurs activités de découverte (près du sol, port des objets à la bouche…), les enfants présentent une sensibilité élevée à leur environnement. C’est au travers de l’environnement : in-utéro, via le lait maternel, l’alimentation, l’environnement intérieur et extérieur (jouets, vêtements, ameublement, produits d’hygiène…) que l’enfant va grandir et poursuivre sa croissance.

Le concept de l’origine développementale de la santé et des maladies[5]  est basé sur le principe que l’environnement précoce peut avoir des effets au bout d’un certain temps sur l’expression des gènes d’une personne (ou de sa descendance) et ainsi participer à la déclaration d’un trouble de la santé. Parmi de nombreuses études traitant de cette hypothèse, l’affaire du distilbène mis en lumière depuis plusieurs années a mis en évidence le lien de causalité entre l’exposition des femmes enceinte au distilbène, un médicament prescrit autrefois pour prévenir les fausses couches, et la survenue d’effets sur la santé des deux à trois générations suivantes (majoration du risque du cancer du sein chez la fille, troubles de l’appareil génital chez le garçon)[6].

Ainsi, en agissant à tendre vers un environnement le plus simple et le plus sain possible, vous participer à protéger tout autant votre capital santé que celui de votre bébé, enfant et adulte à venir.

 

Meubles, textiles, peintures, jouets, produits d’entretien, cosmétiques… peuvent altérer la qualité de notre air intérieur

 

Avez-vous le souvenir d’une « odeur de neuf » lorsque l’on vient d’acquérir un nouvel objet ? Sans le savoir, vous pouvez avoir été en contact avec des composés organiques volatils (COV). Ayant la particularité de s’évaporer facilement dans l’air, ils représentent une multitude de substances d’origine humaine ou naturelle. Parmi les plus connus, on peut retrouver le benzène ou l’acétone en industrie, ou encore le formaldéhyde dans notre habitat.

Ces substances une fois respirées, peuvent être nocives pour la santé.

Au fur et à mesure du temps, les études scientifiques se multiplient pour corréler ces constats.

Prenons l’exemple de l’étude du Dr John Henderson[7]. Dans celle-ci, il est démontré que l’exposition en période pré et post natale à des produits chimiques domestiques (désinfectant, eau de javel, aérosol désodorisant…) aurait un impact sur le fonctionnement du système respiratoire de l’enfant (plus de sifflements respiratoire, diminution des capacités respiratoires à 8 ans).  De nombreuses autres recherches pourraient être citées et étayant les risques existants notamment pour les jeunes enfants. En effet, le système respiratoire de l’enfant poursuivra son développement bien après la naissance durant les premières années de vie, puis sa maturation pendant l’adolescence.

La variabilité de la qualité de l’air intérieur est omniprésente que ce soit au travers de nos pratiques quotidiennes, des produits que nous consommons ou encore des caractéristiques du bâtiment dans lequel nous nous trouvons. Un projet réalisé par l’ADEME[8] en partenariat avec la ville de Grenoble, s’est intéressé aux impacts des fournitures scolaires sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements scolaires, il s’agit du projet « Trouss’Air »[9]. Les conclusions de ce projet ont permis la création d’une fiche conseil à destination de tous afin d’orienter ses choix vers des fournitures scolaires moins nocives.[10]  Ce nouvel exemple reflète la complexité des interactions environnementales sur la santé, présent dans notre quotidien.

 

Les perturbateurs endocriniens : quésaco ?

 

Parmi les polluants de notre quotidien les plus « célèbres », nous pouvons citer le bisphénol A (ou BPA) dont son utilisation a été interdite dans tous les contenants alimentaires depuis le 1er Janvier 2015. Identifié depuis 2017 par l’ECHA[11], comme un perturbateur endocrinien pour la santé humaine, il représente un exemple intéressant mettant en lumière la complexité à la fois temporelle et réglementaire pour définir officiellement le caractère nocif d’une substance.

Un perturbateur endocrinien est une substance pouvant interférer sur notre système endocrinien, responsable de la sécrétion de nos hormones, agissant directement sur le bon fonctionnement de nos organes. Quelque soient les conditions de contact avec ces substances, à faible concentration sur de nombreuses années, à forte concentration sur un instant donné ou en contact avec une multitude à la fois (effet cocktail), ils peuvent altérer notre organisme et ainsi devenir un facteur de risque pour notre santé.  En effet, certains sont maintenant reconnus comme facteurs de risque dans la survenue de troubles de la croissance, de la fertilité, ou encore dans l’apparition de pathologies neurologiques ou métaboliques (diabète) et dans certains cancers hormono-dépendants (cancer du sein, de la prostate…).

Véritable enjeu sanitaire, nous les retrouvons dans de nombreux objets quotidiens (textiles, meubles, objets plastique…) et produits que nous consommons (alimentation, produits d’hygiène et cosmétique, produits d’entretien…). Depuis plusieurs années, ses effets avérés et/ou hypothétiques sont maintenant pris en compte au travers de l’élaboration de plans nationaux[12] afin de protéger la population et l’environnement.

 

Un polluant en moins, c’est une chance en plus de préserver son capital santé

 

En réduisant ou supprimant le contact avec certains produits, vous pouvez ainsi participer à protéger votre santé et celle de vos enfants. Offrez-vous l’opportunité d’agir différemment dès le premier doute en appliquant le principe de précaution. En effet, il peut se passer de nombreuses années avant qu’une substance suspectée soit avérée officiellement nocive pour la santé. En limitant votre exposition à des substances potentiellement nocives, vous participez à être acteur de votre santé et votre environnement.

 

[1] Organisation Mondiale de la Santé. 1946

[2] Définition de 1946

[3] RABHI Pierre. La puissance de la modération. Hozhoni édition.2015

[4] Bureau Européen de l’OMS-Conférence d’Helsinki-1994

[5] DOHaD : Developmental Origins of Health and Disesases

[6] Réseau D.E.S : https://www.des-france.org

[7] Etude de John Henderson (université de Bristol, Royaume-Uni) portant sur 7162 enfants. Publiée dans le Journal Européen de Pneumologie (ERJ) du 27 février 2008.

[8] Agence de la Transition Ecologique

[9] Quelles fournitures scolaires pour une meilleure qualité de l’air intérieur ? Trouss’Air : aide aux choix de fournitures scolaires pour améliorer la qualité de l’air intérieur-cas des écoles de la ville de Grenoble. Rapport final Janvier 2021. ADEME

[10] Fournitures scolaires : comment équiper ses enfants sans risque ? ADEME. 2019

[11] Agence Européenne des Produits Chimiques

[12] SNPE 2 : Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens / PNSE 4 : Plan National Santé Environnement

 

A propos de l’autrice :

 Jessica Lebris a pour coeur de métier celui d’infirmière puéricultrice. Après avoir exercé en milieu hospitalier puis scolaire, elle s’engage pendant plusieurs années dans le secteur de la petite enfance. Enthousiaste et passionnée, elle a toujours eu la vocation de prendre soin de l’humain pour préserver son bien-être et sa pleine santé dès le plus jeune âge. Après une phase d’expérimentation alliant Santé Environnementale et Petite Enfance, elle fonde l’entreprise Les Joyeux Pissenlits - Semer dans l’environnement pour cultiver votre santé afin de s’inscrire plus largement en tant qu’animatrice et actrice dans la transition environnementale et durable de la santé.